Le plan antichute en bref

Pourquoi un plan antichute ?

En 2021 en France, 145 718 hospitalisations de personnes de 65 ans et plus, causées par une chute ont été recensé. Dans la région Centre-Val de Loire, les chutes ont engendré 5 574 hospitalisations et 198 décès de personnes de 65 ans et plus.

Les chutes constituent un problème majeur de santé publique par les conséquences graves qu’elles génèrent pour la personne âgée, son devenir et son entourage. De ce constat est née une volonté d’agir.

Le Plan Antichute a pour objectif de réduire, à l’horizon 2026, de 20% le nombre de chutes graves, à domicile ou en institutions, entraînant une hospitalisation ou un décès.

Comment réduire le nombre de chutes ?

Le plan antichute se structure en six axes permettant de mobiliser divers leviers afin de prévenir les chutes chez les personnes âgées.

• Axe 1 : savoir repérer les risques de chute et alerter
• Axe 2 : aménager son logement pour éviter les risques de chute
• Axe 3 : des aides techniques à la mobilité pour tous
• Axe 4 : l’activité physique, meilleure arme antichute
• Axe 5 : la téléassistance pour tous
• Axe transversal : informer et sensibiliser

Qui se cache derrière le Plan Antichute ?

Afin de piloter la déclinaison régionale du Plan Antichute, l’ERVMA a fait le choix de mobiliser les professionnels du vieillissement et les acteurs régionaux dans l’élaboration de ses stratégies, sur la base du volontariat.

Ce choix a été motivé par la richesse apportée d’un travail pluridisciplinaire. L’objectif est d’obtenir des remontées de terrain et de s’appuyer sur leurs regards experts afin d’être en mesure d’identifier les freins et leviers opérationnels de chaque axe du plan.

Ainsi, le déploiement de ce plan régional est organisé en comités de pilotage « Actions » et « Stratégique ». Le travail, mené en collaboration avec les professionnels de terrain volontaires, est quant à lui réparti en 5 sous-groupes : Communication, Évaluation / Études, Financement, Formation, Opérationnalité.

L’ERVMA souhaite continuer à employer cette méthodologie dans la déclinaison régionale du plan antichute afin de favoriser un écosystème territorial du vieillissement en fédérant les acteurs de la santé et du social.

Quelles sont les missions des sous-groupes de travail ?

• Le sous-groupe « Communication » a pour objectif d’impulser une campagne de communication, créer et diffuser les outils pour les professionnels et le grand public.
• Le sous- groupe « Formation » vise à élaborer et diffuser des contenus de formation pour tous types de professionnels mais également, d’organiser et soutenir des initiatives de formation par territoire ou par public professionnel.
• Le sous-groupe « Financement » souhaite établir un modèle de financement des actions et de rechercher les financements nécessaires à la mise en œuvre des actions de chaque axe du plan.
• Le sous-groupe « Évaluation/Études » a pour mission d’évaluer la pertinence des actions mises en œuvre par des études quantitatives et/ou qualitatives et transmettre les résultats au Copil stratégique.
• Le sous-groupe « Opérationnalité » définit une démarche commune par axe et action du plan en lien avec les sous-groupes « Communication » et « Formation ». Il veille à l’équité sur le territoire régional par le partage des initiatives et informations, en lien avec les sous-groupes « Évaluation », « Financement » et le Copil stratégique.